Les Produits

Τous les produits proposés sont des produits artisanaux (façonnés par des petits producteurs/conditionneurs), de qualité supérieure et tous ont été directement importés de la région de Messénie (Kalamata).

Tous les produits sont naturels, sans conservateurs, sans colorants et aucun ajout chimique . Pour la conservation, quand nécessaire (olives de table, confitures…) , les recettes de « Grand-mère » sont toujours préférées par l’utilisation du sel, sucre, vinaigre et citron …

Pour l’huile d’olive, nous ne proposons que de la qualité Vierge Extra (V.E.) : par définition le taux d'acidité est inférieur à 0,8%.

Cependant, la variété Koroneiki donne un taux d'acidité beaucoup plus faible qui oscille généralement entre 0,2% et 0,5%, cela dépend de l’année et du mois de la récolte des olives.

Cette acidité, naturellement très basse, est une des raisons pour lesquelles la « Koroneiki » se conserve très bien pendant plusieurs années avec une altération très lente. C'est un indice de très grande qualité et de ce fait les conditionneurs de la région de Kalamata, normalement, ne se contentent pas d’écrire seulement « huile d'olive Vierge Extra », sur leurs étiquettes, mais ils inscrivent aussi fièrement l’acidité très faible de leurs produits : du 0,2% ; 0,3% ; 0,4% voir du 0,5% maximum.

Au-delà de 0,5% et bien que l'huile d'olives soit toujours classée comme étant « Vierge Extra », elle est considérée par les producteurs locaux comme un échec, pour une véritable Koroneiki de l'année...

Pour cette raison la certification AOP "de Kalamata" fixe l'acidité maximale à 0,5% et non à 0,8% : être certifié AOP signifie acidité ≤0,5% , même si ce n'est pas explicitement mentionné sur le bidon.

Pour tout ce qu’un producteur écrit sur son bidon ou sa bouteille : il s’engage, mais tout ce qui n’est pas mentionné sur l'étiquette n’est pas du tout garanti…

Pour les produits oléicoles nous proposons des produits V.E. conventionnels et du V.E. BIO, quant aux miels, la certification BIO est plutôt utopique... ! : nous ne pouvons jamais être sûrs de savoir où les abeilles ont butiné …

En tout cas pour vous rassurer de la pureté des miels : la floraison de la région est incroyablement abondante et l’abeille ne s’intéresse pas aux fleurs de l’olivier (la pollinisation des oliviers se fait par le vent), la seule culture traitée systématiquement à cause du moucheron de l’olivier.

Pour cela vous ne verrez jamais des ruches sous les oliviers (aucun intérêt…) : les ruches sont toujours dans le maquis des endroits montagneux, loin des cultures, là où il y a des fleurs sauvages en abondance.

Il y a même un dicton, entre apiculteurs grecs, qui dit : « Abeilles sur l’olivier, année sacrifiée » (Année sans floraison, sans miel, pour que l'abeille s'intéresse à l'olivier…)

L’appellation « de Kalamata », pour les produits oléicoles, est protégée : c’est un AOP (Appellation d’Origine Protégée), ΠΟΠ en grec, PDO en anglais.

Nous n’avons pas le droit de mentionner sur le bidon « huile d’olive de Kalamata » ou « olives de Kalamata » sans la certification AOP, même si le produit provient de la Messénie, à 2Km de Kalamata.

L’AOP est une norme qualitative et gustative qui exige une certification, comme le BIO et qui prend en compte : L’origine du produit et même le lieu de son conditionnement (car la Koroneiki, pousse aussi ailleurs : exemple en Crète), la traçabilité, les équipements et méthodes d’extraction de l'huile, du filtrage, du stockage et même du transport de l'huile d'olive…

Être AOP cela demande un investissement plus lourd en équipements à cause des contraintes imposées aux pressoirs, le filtrage, les cuves de stockage (en INOX)... etc, que tous les conditionneurs ne peuvent pas s'offrir.

L’AOP est une garantit qualitative et gustative complémentaire au BIO.

Pour la norme BIO cela se passe dans le champs, quand les olives sont encore sur l’arbre : c’est le producteur qui en est le responsable.

Quant'à l’AOP, cela se passe plutôt dès le moment où les olives quittent l’arbre pour entrer dans le pressoir et jusqu’à l’expédition : c’est le conditionneur qui en est le responsable.