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Le Sud du Péloponnèse

  Un terroir authentique entre mer et montagnes 

Le Sud du Péloponnèse

Notre huile d’olive ne vient ni d’un mélange douteux ni d’une production industrielle sans âme. Elle provient d’un terroir unique, authentique : la région de Kalamata, au sud du Péloponnèse.

Comment apprécier pleinement une huile sans en connaître les origines ? Voici l’histoire du sol qui la fait naître.

Une terre de légende

Le sud du Péloponnèse — reconnaissable à ses trois “doigts” plongeant dans la mer — est divisé depuis l’Antiquité en deux grandes régions historiques :

  • La Messénie à l’ouest (capitale : Kalamata)
  • La Laconie à l’est (capitale : Sparte)

À peine 30 kilomètres à vol d’oiseau les séparent, mais un géant naturel se dresse entre elles : le Taygète, une chaîne montagneuse impressionnante culminant à 2 407 m, s’étendant sur plus de 3 500 km².

Malgré cette barrière, les Spartiates (d'origine dorienne, réputés guerriers) ont longtemps dominé leurs voisins messéniens (issus des Achéens et des Mycéniens), marquant la région d’une histoire mouvementée.

Un climat d’exception

Le sud du Péloponnèse appartient à la zone climatique A (en rouge), la plus douce et la plus chaude de Grèce. Elle englobe également la Crète, les Cyclades et le Dodécanèse.

C’est là que pousse 75 % de toute l’huile d’olive grecque :

  • 40 % en Crète
  • 35 % dans le Péloponnèse, dont 15 % à 20% pour la Messénie et 10 % à15% pour la Laconie

Ce climat sec, lumineux, sans gel hivernal, favorise la culture de l’olivier dans des conditions idéales, presque inchangées depuis l’époque d’Homère.

Une région longtemps isolée

Jusqu’à récemment, aucune autoroute ne reliait le sud du Péloponnèse à Athènes. Aujourd’hui, le trajet s’effectue en 3 heures, contre une journée auparavant.

Ce relatif isolement a préservé la région de l’urbanisation : peu d’industries, peu de tourisme, et une population clairsemée :

  • 160 000 habitants en Messénie
  • 250 000 en Laconie

Une oléiculture artisanale

Ici, pas de monocultures industrielles, mais des exploitations familiales, souvent transmises de génération en génération.

  • La plupart produisent 2 à 3 tonnes d’huile par an
  • Rares sont celles qui dépassent les 10 tonnes

Ces producteurs, discrets mais passionnés, continuent d’utiliser les variétés ancestrales (notamment la Koroneiki), et des méthodes douces, toujours manuelles, respectueuses de l’arbre comme du sol.

Mais cette structure morcelée freine les exportations sous marque grecque : l’huile est majoritairement revendue en vrac à des grossistes, perdant toute traçabilité, souvent pour être embouteillée ailleurs sous d'autres étiquettes.

Un écosystème préservé

Cette région, encore sauvage, est un paradis pour les amoureux de la nature :

  • Une flore abondante, des fleurs sauvages toute l’année
  • Une faune riche et variée : papillons, libellules, abeilles, tortues, lièvres, renards, sangliers…
  • Le soir venu, le silence est parfois rompu par le cri du hibou, du chacal, ou même du lynx

Grâce à cette biodiversité, les abeilles butinent en toutes saisons, et l’écosystème oléicole reste en équilibre avec son environnement.

En conclusion

L’huile d’olive de Kalamata, c’est plus qu’un produit : c’est un concentré de tradition, de nature et d’histoire.

Déguster cette huile, c’est goûter à une terre ancienne, à des gestes ancestraux, à une harmonie préservée entre l’homme et la nature.

Notre première ambition est de vous faire partager la passion d’une région toute entière en étant persuadés que, dès que vous l’aurez goûtée, cette huile deviendra l’amie incontournable de vos salades et de vos plats cuisinés.